lundi 6 août 2012

Les shiduhim et les princesses

Ah, les shiduhim. Quelle aventure !
Ils sont sensés nous conduire aux plus belles unions. Ils se heurtent pourtant à bon nombre de difficultés. Le yetser ara est alors montré du doigt, quand ce n’est pas le tikoun et le yaïn ara qui servent aussi de coupables idéals. Pour les moins mystiques, c’est le traditionnel « tu es trop difficile » qui scelle l’aveu de l’échec. Et pourtant, dans une société où le mariage occupe une place centrale, on est en droit de se pencher sur le modèle proposé. Car si le système de rencontres subit effectivement quelques ajouts, ceux-ci se limitent souvent à des changements d’ordre cosmétique. Sont-ils vraiment suffisants ?  
Voici donc un petit voyage dans le monde des shiduhim.

J’ai offert un cappuccino pour m’entendre dire que je suis trop gros.
J’ai offert une pizza pour m’entendre dire que je suis trop maigre.
J’ai offert un café pour m’entendre dire que je suis trop religieux.
J’ai offert un coca pour m’entendre dire que je ne suis pas assez religieux.
J’ai offert un jus d’orange pour m’entendre dire que je suis trop petit.
J’ai offert une salade pour m’entendre dire que je suis trop grand.
J’ai offert une limonade pour m’entendre dire que je suis trop intello.
J’ai offert un café crème pour m’entendre dire que je ne suis pas assez intello.
J’ai offert des sushis pour m’entendre dire que je n’étudiais pas assez.
J’ai offert  un thé pour m’entendre dire que j’étudiais trop.                   
J’ai offert (tu sais quoi cher lecteur? Je te laisse la place, écris ce que tu veux. T’inquiète pas, c’est moi qui paie).
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop sérieux.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je ne suis pas assez sérieux.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que j’ai les cheveux trop courts.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que j’ai les cheveux trop longs.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je m’habille trop en couleurs.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je m’habille trop monotone.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je ne suis pas beau.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop beau (non, ça c’est pas vrai. J’ai rajouté pour me faire plaisir).
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop introverti.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop extraverti.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que ma voiture, bof.
J’ai offert                    
pour m’entendre dire que mon travail prend trop de place.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je ne suis pas assez investi dans mon travail.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop vieux.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop jeune.
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je ne suis pas assez…
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je suis trop…
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que je n’ai pas de…
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que j’ai trop de…
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que ma famille…
J’ai offert                   
pour m’entendre dire que quand même…
J’ai offert                   
pour m’entendre dire qu’il n’y a pas vraiment de raison mais…

Finalement, il a bien fallu me rendre à l’évidence : j’étais un cas grave. Surtout que la délicatesse avec laquelle toutes ces choses m’ont été dites ne laissait aucune place à l’ambiguïté. Apparemment la tsniout, ça ne doit concerner que les habits. Suis-je vraiment le seul à m’être senti démoli de la sorte ?
A vrai dire, je ne sais pas qui a institué le système des shiduhim, mais il est clair qu’il n’y connaissait rien à la psychologie. Ou alors, peut-être bien qu’il détestait les Juifs, qui sait ?

Il est quand même intéressant de remarquer que lors de ces rencontres :

-environ 97% des filles m’ont laissé payer sans broncher.
-environ 3% ont fait le geste de participer. (Bravo mesdemoiselles)
-Seules 5% d’entre elles ont eu la présence d’esprit de dire merci.
Ce qui m’inspire le conseil suivant aux organisateurs de ces pratiques: s’ils souhaitent améliorer sensiblement le taux de réussite des shiduhim, il serait temps d’instituer que ce soit les filles qui payent.

Est-il bon de signaler que :

La première voulait savoir si j’avais une voiture, la marque et l’année.
La seconde voulait savoir si je gagnais plus de vingt milles shekels par mois.
La troisième m’a demandé si j’étais en location ou propriétaire de l’appartement que j’habitais.
La quatrième imposait comme condition qu’on l’amène chaque année à l’étranger.
La cinquième voulait arriver en hélicoptère à son mariage.
La sixième voulait habiter là et pas ailleurs.
La septième exigeait l’équivalent de son poids en bijoux, soit environ le stock de deux places Vendôme,
La suivante avait ses copines assises incognito à la table d’à coté.
La suivante est venue avec sa sœur.
La suivante est venue avec sa mère.
La suivante a envoyé son Rav à sa place (je vous assure, ça existe).

N’étant ni un adepte de la prostitution déguisée en mariage, ni une bête de foire qu’on exhibe à son clan, j’usais de pincettes pour m’extirper de ces situations délicates en tentant, autant que faire se peut, de ne pas blesser celles, et aussi celui, qui me faisaient face. (Pincette : objet fin et discret tombé en désuétude mais souvent sujet à contrefaçon, exhibée à outrance pour étaler sa bonté).

Il y a tout de même une qualité commune à ces personnes que je me dois de reconnaître: elles portaient toutes des vêtements hyper-tsniout. Je crois même avoir reconnu sur l’une d’elles la robe que portait Alice Sapritch dans « la Folie des Grandeurs ». Dans certains cas, on se demande si la burka ne serait pas plus seyante. Avec une ouverture 16/9 pour faire plus moderne.

Après donc quelques années (oui, j’ai une patience qui me porte parfois (souvent) préjudice), après donc quelques années disais-je, je décidais d’aller dans des endroits ou personne ne vous sépare pour vous dire ensuite qui rencontrer. Où personne ne contrôle la vie de l’autre, sans en avoir les capacités. Où les malheurs des uns ne font pas le bonheur des autres, des sauveurs improvisés pour résoudre des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés.

Dans des soirées festives donc, j’ai rencontré des filles, certes pas très couvertes, mais avec une vraie simha et qui ont trouvé chez moi quelques qualités. Soudain je n’étais plus un vilain petit canard. A croire que c’est dans les clubs et les cafés de Tel-Aviv qu’on apprend à juger lekaf zrout.
Quel bonheur de parler à une fille simplement ! Une qui n’est pas là en train de remplir son QCM pour (se) prouver scientifiquement que tu n’as la moyenne.  Ainsi, de fil en aiguille, j’ai fini par rencontrer une jolie poupée avec laquelle je passais quelques nuits délicieuses. Vivant j’étais ! Comme ça fait du bien de se sentir enfin Homme ! Et même si, après tant de castrations, il faut pour cela s’aider de cachets.

Bien que très différents, on apprenait à se connaître et à se respecter. Elle était attachée à sa liberté autant que j’étais attaché à mon Dieu. Ca faisait juste un peu désordre de faire le kidoush pendant qu’elle se cuisinait une escalope normande. Ce fut le shabbat sans voiture qui eut raison de notre duo amoureux. Toute la semaine à travailler sans pouvoir partir en tioul le samedi avec son chéri, ça ne pouvait pas durer. Et comme personne ne voulait lâcher, on a fini par se lâcher mutuellement.

Quelques temps après, je rencontrais une autre fille sympathique qui me permettait, elle aussi, d’exister en tant qu’homme. Mais très vite, là encore, la religion vint se dresser entre nous et mettre un terme à notre idylle. 

Je reprenais alors ma vie de solo, ne sachant comment me sortir du dilemme suivant : si avec une hilonite c’était difficile de construire sans devoir brader mes convictions, je me voyais mal jouer à nouveau le mendiant de l’amour, à faire le beau devant une personne qui veut tellement mon bonheur qu’elle me submerge de questions pernicieuses, tout ça parce qu’elle possède le sésame qui lui octroie ce pouvoir, à savoir le numéro de téléphone d’une fille bien et de bonne famille. Soit dit en passant, c’est aussi comme ça qu’on m’avait  décrit celles qui ne savent même pas dire merci.

(Vous savez quoi ? Je ne leur en veux même pas. On leur a tellement inculqué que parler à un garçon qu’on ne connaît pas c’est pas bien, malsain, vilain, péché, caca, vulgaire, sale, dangereux et honteux, que même lorsqu’on leur permet, elles sont tellement mal à l’aise qu’elles brident leur naturel. Et on peut alors oublier de dire merci quand on n’est plus soi.   

D’un autre côté, nul n’est obligé de se coltiner une personne qui a subi un tel lavage de cerveau qu’elle en a perdu toute réaction spontanée. Fin de la parenthèse.

Un jour donc que je rentrais chez moi, je croisais la philippine qui s’occupe de ma voisine, une vieille dame invalide dont les enfants sont très occupés. Je lui demandais où elle allait, elle me dit qu’elle avait deux heures de libre pour se promener. Je lui proposais de venir faire une ballade en voiture. Elle s’est assise à mes côtés. Elle ne m’a pas demandé si c’était un 4x4. Elle ne m’a même pas demandé la marque ni l’année. Elle était bien au delà de ça. 
Alors qu’on roulait, elle baissa la vitre et sortit la tête par la fenêtre. « Qu’est ce que tu fais ? », lui demandais-je. Elle se tourna vers moi et avec un grand sourire me dit « je respire l’air. C’est bon ».
On s’est promené dans un parc. On a vu les fleurs, écouté les oiseaux. Le temps est passé très vite. On consacra les dernières minutes qui restaient pour aller manger un fallafel. Elle riait. Elle paraissait heureuse. Je la ramenais chez ma voisine. Elle me fit une bise et rentra vite s’occuper de la veille femme, lui préparer à manger, la nourrir, la porter, la torcher, la laver, l’habiller, la coucher, lui allumer la télé, lui éteindre la télé, lui faire le ménage, la lessive, le repassage, les courses. Ces filles-là font un avodat kodesh.

Sans l’avoir étudié avec un grand kabbaliste à la mode, elles ont depuis longtemps intégré ce qu’est le bitoul.

Car on aura beau suivre tous les cours de torah du monde, faire tous les « nishma » avec les meilleurs rabbanim et rabbaniot du monde, on n’atteindra jamais le niveau spirituel que procure le « naassé ». A quoi bon apprendre à être quelqu’un de bien, si quand on doit passer à l’acte, on laisse faire les autres ?


Les premières, enfermées dans leur tsniout d'ivoire, priant Dieu pour qu'Il se bouge à leur place, seraient capables de croiser leur Cohen Gadol sans le voir, et refuser de lui ouvrir leur kodesh akodashim.

Quant aux secondes, ballottées au gré des vents, elles n’ont pas le loisir de tergiverser sur le bien-fondé de donner ou non à boire à l’étranger Eliezer. Elles donnent, et elles vont naturellement abreuver ses chameaux. 

C'est toute la différence entre l'intention et l'action, entre celles qui veulent être des princesses et celles qui le sont.

Il n’y a rien de révolutionnaire dans ce que je raconte là. Déjà Shimon atsadik, dans le Pirke Avot, disait (chap 1, mishna 17) : «  J’ai passé toute ma vie au milieu des sages, et je n’ai rien trouvé de plus salutaire que le silence ; Ce n’est pas l’étude qui est essentiel mais la pratique ; et celui qui parle trop occasionne les péchés.»

Mais voilà. Si on agissait plus, on aurait moins de temps pour étudier. Que deviendraient alors nos prêcheurs ?

Et si nos filles pouvaient côtoyer librement l’inconnu Eliezer, que deviendraient nos chadhanim ?

Alors on ne change rien. On poursuit le statu quo. On érige des barrières autour du troupeau pour rester le berger. Dieu a donné le libre-arbitre à l’homme et le berger lui a ôté.

Et pourtant, faire passer le nishma avant le naassé, c’est mettre la torah à l’envers. Et le monde aussi.

Le CLI
© Le CLI pour http://lecli.blogspot.com/  Ne pas reproduire sans autorisation 

jeudi 5 juillet 2012

Le Rav People


Lorsque j’étais enfant, on m’a transmis l’enseignement suivant : "Quand on ne comprend pas une chose, il vaut mieux demander qu’on nous l’explique quitte à paraître bête cinq minutes, plutôt que de ne pas oser demander et rester bête toute sa vie".

Il y a quelque temps, je lisais un commentaire sur la parasha Chemot qui m’a quelque peu surpris. Appliquant le fameux conseil reçu dans ma jeunesse, j’écrivis au Rav pour lui demander qu’il m’explique. Sauf que le Rav en question ne m’a pas répondu. Je lui ai renvoyé mon message une seconde fois, j’ai su qu’il en a pris connaissance, et qu’il a donc choisi de ne pas me répondre. J’estime qu’il aurait quand même pu m’écrire deux mots, juste pour me dire qu’il n’a pas le temps, qu’il n’aime pas ma question, qu’il ne sait pas y répondre, enfin, quelque chose, quoi ! Rien. Je n’ai absolument rien reçu.

Certes, peut être n’a-t-il pas apprécié le ton quelque peu percutant de mon courrier. Pourtant, il contenait une véritable question à laquelle je n’ai toujours pas de réponse.

Sans plus attendre, voici donc le message que je lui ai adressé :

Chalom Rav XXXXXX

Je vous écris aujourd’hui car j’ai besoin de votre aide pour que vous puissiez me dire qui je suis et savoir quel doit être le chemin que doit suivre le juif qui veut à son tour être juste et sain(t).

En effet, je dois vous confier que j’ai l’habitude de fréquenter les prostituées, j’ai d’autre part couché avec ma belle-mère (la compagne de mon père), et j’ai fait affaire avec un proxénète pour qu’il prenne ma sœur, moyennant finance, dans son « écurie ».

Je ne sais pas ce que vous pensez de moi et ce que vous avez ressenti en lisant les lignes ci-dessus, mais puisque je vous sais honnête, je ne crois pas que vous avez eu envie à priori de me laisser seul avec votre femme, ou de me recommander auprès de votre sœur pour un shidouh. Me trompe-je ?

Et pourtant, dans XXXXXXXXX  paracha Chemot du 13 janvier 2012, vous écrivez: "Yaacov et ses enfants qui étaient tous des justes………car leur sainteté exceptionnelle leur permettait de dévoiler la présence divine.... Le secours viendra précisément des justes authentiques, comme Yaacov et sa famille...."

Sans avoir la prétention de me comparer à Yehouda, Réuven et à leurs frères qui ont trouvé grâce à vos yeux, je me demande à vous lire si je ne suis pas aussi un juste authentique dont la sainteté exceptionnelle permet de dévoiler la présence divine.

En effet, en vous avouant publiquement mon penchant pour les prostituées, ne suis-je pas aussi digne que Yehouda ?
D’avoir connu ma belle-mère, ne me rend pas aussi juste que Réuven ?
D’avoir vendu ma sœur Josepha, chose que malgré tout je regrette aujourd’hui, ne me rend pas au moins aussi saint que l’ensemble des frères?

En d’autres termes, recommandez-vous vivement aux enfants d’Israël d’accomplir ces trois actes car à vous lire, ils font partie d’un processus qui amène l’homme à acquérir « la sainteté exceptionnelle qui permet de dévoiler la présence divine » ?

Voilà. Après donc ces propos très troublants que vous avez tenus dans XXXXXXXXX de la semaine dernière, j’attends votre réponse avec beaucoup d’impatience.
Pour comprendre. Et partager.


Le CLI

PS : Pour acquérir la sainteté exceptionnelle, je recommande Svletana de la tahana merkazit de Tel-Aviv qui, contre un chevreau, sait se montrer très avenante.


Voilà donc le texte dont je me suis rendu coupable, et qui m’a fait mériter son mépris. Vous imaginez alors si comme Réuven, j’avais « connu » la femme du gadol ador ? Et si, de surcroît, ce gadol ador était mon père ?

Et pourtant, le Rav en question considère Réuven comme un juste authentique alors qu’il ignore totalement le juif que je suis, qui a pris le temps de le lire, de lui écrire, et même de le relancer.

Peut-être considère-t-il la Torah comme la presse people. Si tu es dedans, c’est trop la classe ! Tu peux alors te permettre tous les écarts du monde, tu restes à ses yeux un juste authentique une star, une vedette ! Regardez, il est dans le journal !! Mais si tu ne figures pas dans son magazine préféré, si tu l’interpelles avec des mots qui ne sont pas les siens, tu ne récoltes que son mépris. Des mots qui, soit dit en passant, ne diffèrent en rien de ceux employés dans le Tanah, « Tahana mercazit de Tel-Aviv » mise à part, et pour cause.

Peut-être n’a-t-il pas compris que si j’ai usé d’un langage un zeste provocateur, c’est justement pour mieux faire ressortir le paradoxe contenu dans ses propres propos. 

Car quand on choisit d’appeler « juste authentique » quelqu’un qui a vendu son frère, qui a « connu » la compagne de son père, ou fréquenté des prostituées, on sème le trouble chez les lecteurs attentifs qui sont en quête de vérité. Et la moindre des choses est d’apporter les précisions nécessaires quand elles nous le sont demandées. Combien d’autres lecteurs \trices ont pu rester dubitatifs en lisant son texte sans pour autant avoir pris le temps de lui écrire ?

Peut être aussi que les lecteurs avertis se font rares, puisqu’à force d’entendre une Torah distillée au parfum d’opium, beaucoup ont fui pour lui préférer l’ivresse des discothèques du vendredi soir.

Je reconnais tout de même que ce genre de prose peut parfaitement convenir aux béni-oui-oui, à ceux qui acquiescent à tout soit par hypocrisie, soit parce qu’ils font partie de ceux-qui–ne-savent-pas-questionner. Serait-ce là le seul public qu’on réserverait à la Torah ?

Le CLI
© Le CLI pour http://lecli.blogspot.com/  Ne pas reproduire sans autorisation 




jeudi 16 février 2012

Privé d'école pour une coupe de cheveux?

Levchalem nous a adressé le message suivant que nous relayons, en espérant que tout rentrera dans l'ordre rapidement.

Peut-on priver un enfant d'école pendant une semaine parce que sa coupe de cheveux ne correspond pas à l'état d'esprit de la seule école du Gush Etzion qui a décidé depuis sa nouvelle direction d'imposer une conduite haredi alors que la majorité des élèves ne correspondent pas à cet état d'esprit!?

 Il serait temps que les olims de France sachent quels sont leurs droits face à de telles situations! Sachant que cette école est une école d'état et non une école privée! J'aimerai savoir s’il existe un site pour les francophones ou même un groupe sur FB où les problèmes de société en Israël sont débattus et où on puisse enfin connaître nos droits!

 Mon fils est sans école depuis 1 semaine parce que la direction ne veut pas accepter un enfant ayant une coupe de cheveux branchée! Comprenez légèrement rasée sur les tempes...ce n'est pas catastrophique!

Avant, la nouvelle direction cette école était massorti daty et mixte! Mon grand y allait habillé et coiffé comme il le voulait ! Qu'une école renvoie un élève à cause d'une mauvaise attitude je comprends mais qu'une école n'accepte pas un élève à cause de sa coupe de cheveux, là !!!!

 Merci de me donner des conseils et les marches à suivre car je n'ai pas l'intention de me laisser faire.

Levchalem